Dans le Paris haussmannien de la fin du XIXe siècle, deux amants se retrouvent pour se séparer en vue de leurs mariages respectifs.
​​​Ce qu'ils pensaient n'être qu'une formalité va s'avérer beaucoup plus compliqué que ce qu'ils n'imaginaient.
Comédie douce amère, cette pièce à référence autobiographique évoque la rupture de Jules Renard et de Danièle Davyle, pensionnaire de la Comédie-Française, après une liaison de plusieurs années, lorsque Jules Renard s'est marié.
Malgré le carcan social de l’époque, Blanche et Maurice sont très libres et lucides dans leurs amours, tout en illustrant parfaitement la société dans laquelle ils évoluent. Car n’est-ce pas aussi un peu de nous dont parle l'auteur ?
Ce qui peut paraitre daté, comme la misogynie, l’étiquette sociale, la morale… permet aussi de mettre en lumière l’universalité des émotions des protagonistes : le désir, la jalousie, la tendresse, l’animosité, l’agacement, toutes les gammes du sentiment amoureux.
La pièce est créée le 16 mars 1897, au Cercle des Escholiers, avec Jeanne Granier et Henry Mayer.
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Elle entre au répertoire de la Comédie-Française en 1901.